Portrait collaborateur : Clément LAMY

2 Avr 2024

Portrait de Clément LAMY

En début d’année, nous avons eu le plaisir d’accueillir (de nouveau) Clément LAMY au sein de notre équipe! Il est désormais chargé de mission DLA ! Découvrez son portrait au travers de cette interview …

Parles nous un peu de ton parcours … 

Je suis titulaire d’un BAC + 5 en gestion de PME, dont deux années passées à l’étranger. Après une première expérience de 5 ans chez Alsace active sur le financement de l’ESS, je suis parti travailler pour l’agence française de développement au Mozambique.

Par la suite, j’ai travaillé deux ans à Beyrouth pour des ONG et dans le tourisme puis je suis retourné en France pour monter une entreprise individuelle afin de proposer des conseils au montage financier de projet à des clients au Liban et en Alsace. Suite à ces expériences, je suis revenu en France, à Belfort pour travailler pendant 2 ans chez Alstom transports gérant le suivi financier de la vente de locomotive au Kazakhstan.

Plus récemment, j’ai été coordinateur de projet européen sur le développement de la biodiversité dans les vignobles du Rhin Supérieur (Alsace, Bade-Wurtemberg, Bâle et alentour).

Qu’est ce qui t’a le plus étonné en revenant chez France Active Alsace ?

 

Ce qui m’a le plus étonné est le bâtiment vu d’extérieur, car les locaux ont changé ! De plus, l’équipe s’est développée sans vraiment changer avec les différents services qui ont énormément évolué. France Active Alsace a réussi à maintenir, tout en grandissant, une bonne ambiance et une qualité de travail. Il y a différents profils dans l’entreprise et l’intégration est bonne.

C’est quoi pour toi France Active ?

 

Il s’agit d’une structure qui propose des solutions pour le lancement, la consolidation et le développement des entreprises de l’ESS. France Active est peut-être considéré comme un électron libre au milieu du territoire avec une offre de service étoffée au service des structures du territoire. Il y a une réelle volonté d’être aux côtés des structures de l’ESS à l’impact social fort. C’est ce dont la société a besoin !

Quelles sont tes principales missions/ton rôle chez France Active Alsace ?

 

Je suis chargé de mission DLA dans le Haut-Rhin et plus particulièrement autour de Colmar. J’accompagne les structures de l’ESS autour de problématiques qu’elles peuvent rencontrer au quotidien.

A quoi ressemble une journée type ?

Pour moi, une journée type commence par un rendez-vous avec une structure. Ensuite, je prends un temps de travail autour du diagnostic pour récapituler sur la base des notes et des échanges avec la structure. En général, l’après-midi, je rencontre un partenaire autre pour mieux comprendre le contexte de certains domaines ou thématique ou des prestataires qui pourrait répondre aux besoins d’accompagnement. Dès lors que j’ai un peu de temps, j’effectue une veille sur ce qui se passe sur le territoire grâce à la variété d’entreprise accompagnée. Enfin, comme toute journée, je prends un bon repas le midi pour être opérationnel !

Qu’est ce qui te motive dans ton travail ?

Ce qui me motive le plus dans mon travail, c’est de rencontrer énormément de profils différents assez engagés et impliqués dans leurs projets, le partage d’idée et l’inspiration autour de cela.

Est-ce que tu as une passion ou un talent caché à nous partager ?

 

Je suis capable de jongler avec des massues enflammées !

Denise ARNOLD

Présidente de Patrimoine et Emploi

Denise, pouvez vous nous en dire plus sur Patrimoine et Emploi ?

Depuis près de 20 ans, Patrimoine et Emploi permet à 22 personnes éloignées de l’emploi de reprendre pied par l’activité. En 2024, face à des défis de structuration et de trésorerie, l’association a sollicité France Active Alsace pour un soutien à la fois financier et stratégique.

Nous faisions face à une tension de trésorerie sérieuse, liée à des retards de versement de subventions. Le prêt à taux zéro a été une bouffée d’oxygène, et l’accompagnement nous a permis de poser les bonnes questions sur notre modèle.

Quels défis rencontre votre structure ?

Comme beaucoup d’acteurs de l’insertion, nous devons conjuguer qualité de l’accompagnement social et équilibre économique.
Cela implique de chercher des chantiers adaptés, d’ajuster nos moyens, et parfois de nous réinventer dans notre fonctionnement, qui plus est, en milieu rural.

 

Justement, quelles sont ces spécificités en milieu rural ?

L’insertion en zone rurale, c’est autre chose. Il faut composer avec un tissu économique plus restreint, une moindre densité d’opportunités, et des publics parfois très éloignés de l’emploi. On ne peut pas tout faire. Il faut identifier des activités compatibles avec le rythme et les capacités des personnes qu’on accompagne. Et cela suppose de travailler main dans la main avec les acteurs locaux.

 

Vous évoquez aussi la nécessité de “sortir de la vallée”. Que voulez-vous dire ?

Nous sommes très ancrés localement, mais pour assurer la pérennité de notre projet, il faut aussi regarder au-delà. Sortir de la vallée, c’est nouer des partenariats, construire de nouvelles synergies, renforcer notre visibilité.

 

Quel message souhaitez-vous faire passer ?

L’insertion est une richesse pour les territoires. Il faut l’entretenir, l’adapter, la soutenir. Et cela passe par une coopération active entre acteurs associatifs, collectivités, partenaires économiques et financeurs.