Arrivée en mai 2023, Cécile Marchand a connu une belle évolution au sein de France Active Alsace. Après avoir commencé en tant que stagiaire, puis alternante, elle poursuit désormais son parcours professionnel avec nous en tant que chargée d’expertise pour le secteur de Colmar. Découvrez son portrait à travers cette interview !
Peux-tu nous raconter ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
J’ai débuté mon parcours académique par une licence en économie et gestion à Strasbourg. Cependant, la crise de la COVID-19 a perturbé ma capacité à suivre les cours de manière traditionnelle. J’ai donc décidé de partir en Erasmus pour ma troisième année de licence, spécialisée en analyse économique, à Athènes. Cette expérience m’a offert l’opportunité de découvrir le monde, une chance que je n’avais pas eue auparavant à cause de la crise.
Durant cette année à l’étranger, je me suis rendu compte que je n’avais pas de plan précis pour l’après-Erasmus ni pour ma future carrière. J’ai alors choisi de m’inscrire en master à l’Université de Strasbourg, avec une spécialisation en Macroéconomie et politique européenne. J’ai effectué la première année de master en formation initiale et prévoyais de poursuivre la deuxième année de la même manière, avec un stage intermédiaire, pour mieux définir mon avenir professionnel.
C’est dans ce contexte que j’ai intégré France Active Alsace pour un stage. Cette expérience s’est avérée très enrichissante, et j’y ai découvert des opportunités d’alternance compatibles avec mon cursus de master.
Sonia m’a alors proposé une alternance au sein de l’organisation, une opportunité que j’ai acceptée avec enthousiasme.
Quels ont été les principaux défis que tu as rencontrés durant ta période d’apprentissage ?
L’un des principaux défis a été de suivre le rythme intense de l’alternance. Mon emploi du temps alternait entre deux semaines en entreprise et deux semaines de cours, avec des périodes académiques particulièrement condensées qui demandaient beaucoup de temps et d’énergie. De plus, la formation n’étant pas directement liée à mon poste, j’ai dû réapprendre certains outils financiers comme le bilan et le compte de résultat, afin de me remémorer toutes leurs spécificités.
Pour surmonter ces difficultés, j’ai pu compter sur le soutien des membres de mon équipe et sur mes anciens cours, même si l’apprentissage par la pratique s’est révélé être le plus efficace. Ce poste m’a permis d’apprendre continuellement, me donnant une base solide pour mon futur rôle sur le secteur de Colmar.
Mon prochain défi sera de m’approprier ce nouveau secteur. Les acteurs locaux posent souvent davantage de questions sur les porteurs de projets et ont des exigences très spécifiques. Heureusement, ces acteurs sont assez similaires à ceux de Strasbourg, appartenant aux mêmes corps de métiers. Cependant, ils possèdent des personnalités plus affirmées, avec des opinions marquées qu’ils défendent de manière persuasive, ce qui ajoute un défi supplémentaire à relever.
Quelles compétences as-tu développées depuis ton arrivée ici?
Depuis mon arrivée, j’ai considérablement amélioré ma capacité de synthèse, une compétence essentielle pour rédiger des notes d’analyse dans mon métier. J’ai également appris à mener des entretiens avec les porteurs de projets de manière plus efficace, en obtenant les informations clés tout en ayant une meilleure marge de manœuvre. Cette compétence s’est affinée avec le temps, grâce à la pratique régulière des entretiens. Je constate une véritable évolution dans mon approche : je suis désormais plus flexible et à l’aise dans la structuration des échanges, avec une plus grande liberté dans le choix des questions.
Récemment, je me suis inscrite au programme de formation de France Active, axé sur la manière de challenger les entrepreneurs et sur l’analyse des projets. Ces formations m’aideront à acquérir des compétences supplémentaires pour mon poste. Par ailleurs, j’aimerais approfondir mes compétences en analyse, en particulier en challengeant les prévisionnels et les bilans, et en explorant les documents comptables pour évaluer la faisabilité des projets.
Y a-t-il un moment ou un projet particulier qui a marqué ton parcours ?
Un moment particulièrement marquant a été ma rencontre avec le tout premier porteur de projet que j’ai accompagné tout au long de son parcours. Cette expérience a culminé avec la parution d’un article dans la presse locale, annonçant l’ouverture du magasin d’optique Duplyka à Altkirch. Cet événement a été un véritable accomplissement, tant pour moi que pour notre équipe, car il m’a permis de voir concrètement les résultats de notre travail.
Comment ont évolué tes responsabilités ?
Mes responsabilités ont évolué progressivement. Au début, je me concentrais principalement sur la rédaction de notes d’analyse. Ensuite, j’ai commencé à assister aux entretiens avec les porteurs de projets, avant de les mener moi-même. J’ai également pris en charge des tâches de back-office, comme la gestion des appels téléphoniques. Cette diversification m’a permis de mieux identifier les informations récurrentes des porteurs de projets et de développer mes compétences.
En accédant au poste de chargée d’expertise sur Colmar, j’ai pris en main un nouveau secteur, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à mes responsabilités. Mon objectif est de me faire connaître des acteurs et partenaires locaux. Pour cela, je participe régulièrement aux comités, j’échange fréquemment avec les banques, et je commence à soumettre des projets de manière autonome. Mon but est de renforcer ma présence sur le territoire, en multipliant les échanges autour des projets afin d’être mieux identifiée par les partenaires.
Qu’est-ce qui te motive le plus dans ton travail ?
Ce qui me motive le plus au quotidien, c’est la diversité des projets. Travailler avec des porteurs de projets issus de secteurs variés me permet d’en apprendre beaucoup sur les multiples facettes de notre société. J’aime particulièrement rencontrer ces porteurs de projets, écouter leurs parcours de vie et comprendre ce qui les a poussés à entreprendre. Découvrir des profils aussi divers qu’inspirants est pour moi une source de fascination et d’enrichissement.
Comment envisages-tu ton avenir chez France Active ?
J’ai obtenu un CDD de 12 mois, ce qui représente une belle opportunité pour approfondir mes connaissances du monde professionnel. Cette période me permettra de découvrir et d’apprendre beaucoup de choses. Même si je peux explorer différents aspects de l’entreprise, j’ai aussi le désir de vivre de nouvelles expériences, car je fais partie d’une génération qui aime bouger et qui ne se voit pas rester indéfiniment au même endroit. Pour l’instant, je préfère avancer au jour le jour et réévaluer mes options quand le moment sera venu
Quelles sont les valeurs de France Active qui résonnent le plus avec les tiennes ?
La valeur qui me vient en premier est l’égalité des chances, l’idée de rendre l’entrepreneuriat accessible à tous. Offrir une opportunité à chacun, sans jugement ni discrimination, afin que chacun puisse exercer ce droit, est essentiel pour moi. C’est cet aspect social qui m’inspire particulièrement. En résumé, ce qui résonne le plus avec mes valeurs, c’est de mettre l’humain au centre de chaque projet
Est ce que tu as un talent caché ?
J’ai la capacité d’être à deux endroits à la fois !*